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"Holding SIG"

La société de sécurité dijonnaise SIG, créée il y a trente ans avec un seul salarié et un seul client, est devenue un poids lourd et une référence dans son domaine. Et elle va encore se développer…

Née il y a trente ans, la société SIG (surveillance, intervention, gardiennage) est l’incroyable réussite d’un champion du monde dijonnais de boxe américaine, Bruno Ciarrochi. Lorsque celui que tous surnomment “Nino” a débuté, en 1988, après une première carrière de « videur » de boîtes, il était… son seul employé et ne surveillait qu’une seule grande surface, à Dijon. Aujourd’hui, SIG, c’est entre 350 et400 employés, répartis entre la région Centre et le Grand Est. « C’est vrai, l’entreprise a quand même beaucoup évolué », reconnaît “Nino” dans un sourire.



« Mais elle a beaucoup évolué en termes de professionnalisation, en termes de technicité, comme les contrôles d’accès, les technologies numériques, électroniques. Je ne suis pas seul. Il y a une vraie équipe avec moi et un encadrement compétent. Tout est dirigé depuis Dijon, parce que lorsqu’on appelle la SIG, on a un cadre du siège au téléphone.

On veut rester proches de nos clients et de leurs attentes. »

Parce que « dans l’avenir, la sécurité privée sera de plus en plus sollicitée et [que] le métier évolue sans cesse », Bruno Ciarrochi, qui a désormais un directeur adjoint en la personne de Laurent Denis (ancien chargé de sécurité pour des groupes de la grande distribution qui a rejoint la SIG il y a seize ans), a des projets.

Il y a d’abord la création, toute récente, de SIG Events, qui propose des hôtesses d’accueil et du contrôle de billetterie « pour répondre à tous les besoins de l’événementiel, en complément de la sécurité »

Il y a ensuite SIG Formation, qui va naître au premier semestre 2019, un « bébé » cher au cœur de “Nino” :  » Plus on est formé, plus on se professionnalise, plus on est efficace. »

Plus on est efficace, plus on est reconnu. Et être reconnu dans ce métier, c’est la clef de la réussite autant que la réactivité », martèle le patron.

Dans un premier temps, SIG Formation devrait s’installer dans des locaux proches de la gare de Dijon. Le centre sera agréé par l’État et aura une capacité d’accueil d’environ mille stagiaires par an. Mais ce n’est que le début, car le projet final est colossal : il s’agira d’un véritable campus, une école nationale de formation à la sécurité, disposant de chambres pour les stagiaires, d’un restaurant, de salles de conférences d’un amphithéâtre, d’équipements électroniques de pointe et même… d’un stand de tir virtuel.


Aux derniers étages de ce campus, devraient être installés des bureaux ultra sécurisés, destinés à des entreprises qui ont besoin de protection et de contrôles d’accès pour exercer leurs activités en toute sécurité. Le bâtiment qui hébergera le futur campus serait déjà trouvé et le montage financier est en cours, car cette école, qui accueillera plusieurs milliers d’élèves chaque année, mobilisera des fonds européens et de l’État.

La SIG a 30 ans, et plutôt que de mesurer le chemin parcouru, le “boss” continue d’avancer, de s’entourer de compétences et de regarder devant. 

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